[Quimea] Dossier au coeur du Village Dévasté de Gisgoul

Périple d’une sadidette au coeur du Village Dévasté de Gisgoul


Férue d’histoire dofusienne, une sadidette décida, en ce beau jour de Juinssidor, de quitter son confortable foyer bontarien pour partir à l’aventure et visiter le Monde des 12, sur les traces des légendes radotées racontées par les savants enutrofs. Consultant sa carte du monde, son choix pour le premier voyage se porta sur Gisgoul, mystérieux village, devenu aujourd’hui ruines et désolation, dans les Landes de Sidimote. Enfourchant sa fidèle Lyjo Perjum et équipée d’un solide sac à dos, la sadidette se hâta vers le zaap de Bonta pour atterrir dans les terres hostiles de Sidimote.


L’air putride était difficilement respirable tandis que s’étendaient à perte de vue les terres désolées et arides de Sidimote.


Ignorant les glapissements des Ouginaks et les croassements lugubres des corbacs, notre vaillante sadi se dirigea vers l’Est, tout en sortant de son sac le recueil “L’avènement d’Hyrkul” qu’elle avait eu grand mal à se procurer. En effet, ce livre écrit par Domen lui-même ne se trouvait que dans la bibliothèque de Brâkmar... Un ecaflip un peu trop joueur l’avait perdu dans un pari insensé et notre héroïne avait ainsi pu récupérer ce trésor de littérature et d’histoire. Au fond du sac à dos dormait également “L’Aurore Pourpre”, d’Acidrik Fenlapanse.

Ces deux ouvrages n’étaient pas directement liés au Village de Gisgoul mais permettaient de mieux connaître l’instigateur de la construction du village, à savoir le terrible Hyrkul dit le Tendancieux. En effet, en l’année 135, Hyrkul, guerrier sombre dévoué à Djaul, fut défait par Ulgrude, chef des armées bontariennes, à l’issue de la terrible bataille de l’Aurore Pourpre, première guerre opposant Bonta à Brâkmar. Laissé pour mort, il retourna à Brâkmar, ou du moins ce qu’il en restait, sous la forme d’une liche spectrale. Près de 200 ans après la destruction de Brâkmar, en 325, Hyrkul, épaulé des adorateurs de Djaul survivants, se lança dans la construction du Village de Gisgoul, afin de réanimer le culte du seigneur des démons. La tour de Rushu, fier monument surplombant tout le village, était directement vouée à l’adoration de Djaul. La sadidette pouvait d’ailleurs sentir les effluves de souffre et d’affliction émanant des vestiges qu’elle commençait juste à apercevoir. Lyjo ralentit sa course et montra de plus en plus de signes de tension.

Cependant, les signes de l’ancienne funeste gloire du village n’étaient plus très nombreux. En effet, en l’an 342, l’ennemi juré d’Hyrkul, le sacrieur Katard, aidé des descendants de l’Ordre du Coeur Vaillant, attaqua Gisgoul par surprise et ravagèrent tout le village. Refusant de voir la cité sombre se reconstruire, Katard et ses alliés bontariens mirent toutes leurs forces dans l’anéantissement de Gisgoul. Seul le redoutable Hyrkul aurait pu les en empêcher, mais trahi par Celui Dont On Tait Le Nom - l’un des trois dragons noirs, maîtres du feu sombre - il sentit toute sa puissance quitter son propre corps et reprit son apparence première de Feca pour redevenir Lukryh, agonisant sur le sol.

La sadidette frissonna en pensant que cette âme maléfique, rendue immortelle par Rushu et donc vouée à errer sans fin dans les terres sombres de Brâkmar, pouvait encore rôder parmi les ruines de Gisgoul. Arrivant enfin au village, elle se rendit compte avec dégoût que les Bworks, les Gobelins et les Chevaucheurs de Karne avaient envahi la place, déterminés à exterminer toute forme de vie intelligente. Ils y étaient d’ailleurs parvenus puisqu’ils régnaient en maîtres absolus du village.


En les évitant soigneusement, notre courageuse - mais pas si téméraire - protagoniste se dirigea vers le monument symbole du Village : la Tour de Gisgoul. En effet, après avoir défait Hyrkul et les fidèles de Djaul, Katard et ses compagnons avaient entrepris de détruire la tour, afin d’anéantir toute forme d’adoration de démon. Cependant, malgré leurs sorts puissants, les recettes d’Enutrofs si performants pour creuser dans la pierre la plus dure, les tempêtes de puissance des iops les plus acharnés, la Tour ne montra pas un signe d’égratignure. Les Bontariens durent s’incliner et renoncer à la détruire, préférant ainsi la condamner à l’isolement.
Ainsi la Tour de Gisgoul se dressait donc fièrement face à la sadi sur sa monture. Le cœur battant, celle-ci poussa la porte en pierre et entra.


Une immense statue de sram, brandissant deux dagues, prêt à éventrer tout ennemi, trônait majestueusement dans la première salle. Deux sortes de goules de pierre menaçantes encadraient la statue.


Foulant des vieux ossements d’un air vaguement écœuré, Lyjo emmena la sadidette dans la salle suivante. Une large pentagramme, symbole de démon, s’étalait sur le sol. Même si ce temple démoniaque était abandonné depuis des siècles, il y régnait encore une atmosphère malsaine, accentuée par les ornements lugubres. Pénétrant dans la troisième et dernière salle, la sadi se trouva face à un autel sacrificiel surplombé par une immense statue de Rushu.


Frissonnant à l’idée du nombre de mourants implorants qui s’étaient retrouvés sur cette hideuse table, la sadidette décida que le temps du tourisme avait assez duré, et au grand soulagement de Lyjo, sortit une potion de Bonta afin d’aller retrouver une atmosphère plus sereine. Elles disparurent ainsi dans un grand nuage de fumée, abandonnant ainsi le temple aux esprits maléfiques errants.

Voici donc mon article pour un rapport entre BG et histoire de Dofus.
Je ne sais pas si cela conviendra, sachant que ce n'est pas franchement une écriture de type journalistique. Je pense qu'on pourrait mettre ça comme un "dossier" qui s'intitulerait par exemple "Le tour du Monde de 12" ou "Carnets de voyage" (pas trouvé de jeu de mots sur ce coup...)

Si ça ne convient pas, il ne me reste plus qu'à me retrousser les manches pour reprendre la chose de façon plus "enquête de journaliste" !!

PS : J'ai voulu éviter le piège du simple "copier-coller" de l'histoire de Dofus, je ne sais pas si j'ai réussi. J'espère que, d'une part on comprend quand même l'histoire du BG malgré les raccourcis et résumés que j'ai pu faire, et que d'autre part, on n'assiste pas au simple récit de la légende... A vous de me dire...

En tout cas le sujet est génial, et l'article bien documenté. J'étais tombé sur la tour à mes débuts dans le monde des 12 et ça m'avait vachement surpris de trouver un tel monument...malheureusement pas assez exploité.

Il y a quelques autres trucs étranges dans les alentours de Gisgoul, assez pour attiser la curiosité de pas mal d'aventuriers.

Sur la forme, peut étre simplement foutre tout ça à la premiére personne, dans le genre d'un carnet de voyage ?

J'aime bien, c'est intéressant, et j'imagine qu'il y a une certaine recherche derrière.
Si tu comptes faire un article "Mythologie Dofusienne" dans ce style à chaque fois, on pourrait peut-être créer une rubrique "Les Chroniques de Quimea", tu pourrais les raconter à la première personne même.

En tout cas bravo

Merci !!
Je ne suis pas très à l'aise avec la première personne mais on peut en effet essayer !

Anti, si tu as des infos les "trucs étranges" de Gisgoul, je suis preneuse ! J'avais vu qu'il y avait une map cachée en cliquant sur la statue du sram dans la tour mais ça n'a plus l'air d'exister dans la 2.0...

Sinon, je pense qu'une rubrique fixe sur le BG serait sympa, mais pour éviter qu'il n'y ait qu'un rédacteur dessus, on pourrait étendre le nom de la rubrique au journal, genre "Carnet du voyage du Phenix" ou "Globe-trotter" ou "A dos de dinde"... Je suis pas trop inspirée là

Quimea a écrit:

J'avais vu qu'il y avait une map cachée en cliquant sur la statue du sram dans la tour mais ça n'a plus l'air d'exister dans la 2.0...

Raté alors.

Sinon au nord du village, contre la falaise il y a une sorte de grille/portail qui se "blanchit" quand on clique dessus, mais il ne se passe rien.
Je viens d'aller y faire un tour et euh...bah les décors faisaient plus mystérieux avant la 2.0, là c'est juste une grille.
Mais bon, ça reste une énigme.

Pour garder le côté journalistique, ça peut être intéressant de le raconter à la première personne du pluriel aussi (si c'est OK avec Quimea, nous on a rien fait :p)...

On peut l'avoir côté correcteurs ?

Ah oui c'est vrai j'avais oublié ^^'. Oubliez pas de me le refiler hein ! *s'ennuie*

Fais ton horoscope, bougre d'osa qui cherche à traquer mes fautes

Et ouin, mon article ne fait pas l'unanimité !

*part se pendre dans la tour de Gisgoul, ça fera des os en plus*

C'est fait, c'est fait... Je réfléchis à comment le présenter, et je vous soumets pour que vous puissiez me faire vos suggestions, ou alors que vous me viriez si c'est vraiment trop naze qui pue la chaussette.

Périple d’une sadidette au coeur du Village Dévasté de Gisgoul


Férue d’histoire dofusienne, je décidai, jeune sadidette mal d'aventures, en ce beau jour de Juinssidor, de quitter mon confortable foyer bontarien pour visiter le Monde des 12, sur les traces des légendes radotées racontées par les savants enutrofs. Consultant ma carte du monde, mon choix pour ce premier voyage se porta sur Gisgoul, mystérieux village, devenu aujourd’hui ruines et désolation, dans les Landes de Sidimote. Enfourchant ma fidèle Lyjo Perjum et équipée d’un solide sac à dos, je me hâtai vers le zaap de Bonta pour atterrir dans les terres hostiles de Sidimote.


L’air putride était difficilement respirable tandis que s’étendaient à perte de vue les terres désolées et arides de Sidimote.


Ignorant les glapissements des Ouginaks et les croassements lugubres des corbacs, je me dirigeai vaillamment vers l’Est, tout en sortant de son sac le recueil “L’avènement d’Hyrkul” que j'avais eu grand mal à me procurer. En effet, ce livre écrit par Domen lui-même ne se trouvait que dans la bibliothèque de Brâkmar... Un ecaflip un peu trop joueur l’avait perdu dans un pari insensé et j'avais ainsi pu récupérer ce trésor de littérature et d’histoire. Au fond du sac à dos dormait également “L’Aurore Pourpre”, d’Acidrik Fenlapanse.

Ces deux ouvrages n’étaient pas directement liés au Village de Gisgoul mais permettaient de mieux connaître l’instigateur de la construction du village, à savoir le terrible Hyrkul dit le Tendancieux. En effet, en l’année 135, Hyrkul, guerrier sombre dévoué à Djaul, fut défait par Ulgrude, chef des armées bontariennes, à l’issue de la terrible bataille de l’Aurore Pourpre, première guerre opposant Bonta à Brâkmar. Laissé pour mort, il retourna à Brâkmar, ou du moins ce qu’il en restait, sous la forme d’une liche spectrale. Près de 200 ans après la destruction de Brâkmar, en 325, Hyrkul, épaulé des adorateurs de Djaul survivants, se lança dans la construction du Village de Gisgoul, afin de réanimer le culte du seigneur des démons. La tour de Rushu, fier monument surplombant tout le village, était directement vouée à l’adoration de Djaul. Je pouvais d’ailleurs sentir les effluves de souffre et d’affliction émanant des vestiges que je commençais juste à apercevoir. Ma fidèle Lyjo ralentit sa course et montra de plus en plus de signes de tension.

Cependant, je pouvais constater que les signes de l’ancienne funeste gloire du village n’étaient plus très nombreux et ne restaient surtout que des ruines. En effet, en l’an 342, l’ennemi juré d’Hyrkul, le sacrieur Katard, aidé des descendants de l’Ordre du Coeur Vaillant, attaqua Gisgoul par surprise et ravagèrent tout le village. Refusant de voir la cité sombre se reconstruire, Katard et ses alliés bontariens mirent toutes leurs forces dans l’anéantissement de Gisgoul. Seul le redoutable Hyrkul aurait pu les en empêcher, mais trahi par Celui Dont On Tait Le Nom - l’un des trois dragons noirs, maîtres du feu sombre - il sentit toute sa puissance quitter son propre corps et reprit son apparence première de Feca pour redevenir Lukryh, agonisant sur le sol.

Je frissonnai en pensant que cette âme maléfique, rendue immortelle par Rushu et donc vouée à errer sans fin dans les terres sombres de Brâkmar, pouvait encore rôder parmi les ruines de Gisgoul. Arrivant enfin au village, je me rendis compte avec dégoût que les Bworks, les Gobelins et les Chevaucheurs de Karne avaient envahi la place, déterminés à exterminer toute forme de vie intelligente. Ils y étaient d’ailleurs parvenus puisqu’ils régnaient en maîtres absolus du village.


En les évitant soigneusement (courageuse mais pas si téméraire !) je me dirigeai vers le monument symbole du Village : la Tour de Gisgoul. En effet, après avoir défait Hyrkul et les fidèles de Djaul, Katard et ses compagnons avaient entrepris de détruire la tour, afin d’anéantir toute forme d’adoration de démon. Cependant, malgré leurs sorts puissants, les recettes d’Enutrofs si performants pour creuser dans la pierre la plus dure, les tempêtes de puissance des iops les plus acharnés, la Tour ne montra pas un signe d’égratignure. Les Bontariens durent s’incliner et renoncer à la détruire, préférant ainsi la condamner à l’isolement.
Ainsi la Tour de Gisgoul se dressait donc fièrement face à moi. Le cœur battant, je poussai la porte en pierre et entrai.


Une immense statue de sram, brandissant deux dagues, prêt à éventrer tout ennemi, trônait majestueusement dans la première salle. Deux sortes de goules de pierre menaçantes encadraient la statue.


Foulant des vieux ossements d’un air vaguement écœuré, Lyjo m'emmena dans la salle suivante. Une large pentagramme, symbole de démon, s’étalait sur le sol. Même si ce temple démoniaque était abandonné depuis des siècles, il y régnait encore une atmosphère malsaine, accentuée par les ornements lugubres. Pénétrant dans la troisième et dernière salle, je me trouvai face à un autel sacrificiel surplombé par une immense statue de Rushu.


Frissonnant à l’idée du nombre de mourants implorants qui s’étaient retrouvés sur cette hideuse table, je décidai que le temps du tourisme avait assez duré, et au grand soulagement de Lyjo, je sortis une potion de Bonta afin d’aller retrouver une atmosphère plus sereine. Nous disparûmes ainsi dans un grand nuage de fumée, abandonnant ainsi le temple aux esprits maléfiques errants.

Je vous ai mis l'article mis à la 1ere personne, comme demandé par certains d'entre vous. Perso, je préfère la 1ere version mais c'est tout comme vous voulez !!

Je préfère également la première version.

Allez hop, 3 personnes d'accord, personne d'autre ne se manifestant je transmets l'article à la caverne des correcteurs !